Par Philippe RIGAULT le mercredi 3 juillet 2024, 17:35
Il est dommage que Mme Cozzi soit frappée d’amnésie au point de ne pas rendre à César ce qui est à Cesar et ce depuis 2012.
La liste de 2014 d’opposition qui avait fait du porte à porte tablette à la main pour présenter ce projet avec en maitre d’œuvre Mme Gisèle Rippert, Mr Francis Kuhn, Monsieur Berlo (ancien propriétaire du Campus), mais également en lien avec Monsieur Demester pour l’ARS.
Rendre le mérite d’une chose à son véritable auteur ne semble pas dans ses valeurs ou aptitudes.
Ce projet a été récupéré dans son intégralité par la majorité sortie des urnes puisque nous n’avions pas été élus. Pour nous l’essentiel était l’action que nous avions menée Pour Annot depuis 2012.
Notre projet Pour Annot en 2014 : Quelles actions pour consolider l’offre de santé de proximité et pour les personnes âgées du canton ?
Par Philippe RIGAULT le vendredi 19 avril 2013, 23:19 - Projet municipal 2014 - Lien permanent
https://www.philippe-rigault.fr/post/2013/04/19/Quelles-actions-pour-consolider-l%E2%80%99offre-de-sant%C3%A9-de-proximit%C3%A9-et-pour-les-personnes-%C3%A2g%C3%A9es-du-canton-Notre-projet
Le canton d’ANNOT est un espace de santé de proximité (ESP) classé « fragile » par l’Agence Régionale de Santé (ARS) dans le schéma régional d’organisation des soins (SROS), comme d’ailleurs tous les cantons voisins du nôtre : ceci signifie qu’en raison du faible nombre de médecins généralistes, notre territoire est soumis à un risque de désertification médicale.
Ce classement ouvre droit à d’importantes aides financières pour les communes et intercommunalités qui proposent des solutions adaptées (article L1434-7 du code de la santé publique).
Il s’agit, en l’occurrence, de consolider l’offre de soins en créant des conditions favorable à l’installation des praticiens pour tous les besoins de la population, y compris s’agissant de l’accueil des personnes âgées.
Notre projet consiste à acquérir le Campus Platon au meilleur prix pour y réaliser :

- 2 niveaux d’appartements adaptés pour l’accueil de personnes âgées
- 2 niveaux de locaux mis à disposition des praticiens locaux qui souhaitent s’y installer, mais aussi dédiés à l’administration, à l’accueil, et à l’animation du lieu qui restera ainsi ouvert sur l’extérieur.

Pour mener à bien ce projet, sur lequel nous travaillons depuis près de 2 ans déjà, nous réaliserons les études de transformation des lieux dans les semaines qui suivront l’élection municipale, afin d’être en mesure de présenter le projet au débat public, et d’engager dans l’été les dossiers de financement, et plus particulièrement les demandes de subvention.
Un compromis de vente sera proposé au propriétaire du Campus, afin d’assurer la réussite du projet, et d’éviter d’engager des frais hasardeux.
Dès que le financement sera « bouclé », les marchés de travaux seront lancés et les locaux mis en service dans la foulée.
Ce projet est susceptible de bénéficier de plusieurs sources de financement : la dotation d’équipement des territoires ruraux (DETR) allouée par le Préfet chaque année, les aides de la Région, et de l’ARS pour la partie médicale.
Nous n’omettrons pas d’adresser des demandes de financement au conseil général qui devrait favoriser ce type de solution qui représente un bon compromis entre la maison de retraite médicalisée, onéreuse, et le domicile où on ne peut plus rester.
Il est incompréhensible que la municipalité actuelle n’ait pas encore engagé un projet de ce type, le Campus étant disponible depuis plusieurs années déjà.
Pour nous en tout cas, ce projet sera prioritaire, en raison du risque de désertification médicale, mais aussi parce que les personnes âgées du canton ne bénéficient d’aucune proposition d’hébergement adapté à leurs besoins.
Télécharger la lettre ouverte du 19 avril 2013




Extrait de l’article La Provence Publié le 26/06/24 à 09:02 - Mis à jour le 26/06/24 à 09:02
« Comme François, de nombreux patients sont satisfaits de l'offre de soins sur la commune d'un millier d'habitants.
La création d'un pôle santé et d'une communauté professionnelle territoriale de santé il y a quelques années a favorisé l'installation de nouveaux professionnels sur ce territoire rural.
À Annot, le champ lexical de désert médical ne semble pas faire partie du vocabulaire. Dans cette bourgade de montagne d'environ 1 100 habitants, les habitants n'ont pas vraiment la sensation de vivre isolés de soins. Pourtant, Annot n'est pas vraiment proche des pôles urbains, située à 70 km de Digne les bains et à 90 km de Nice. "Il est relativement facile d'avoir un rendez-vous avec un médecin", glisse Jean, venu profiter d'un moment de détente sur la place du Germe. Dans un contexte de plus en plus tendu d'accès aux soins, cette petite commune à l'extrémité sud-est des Alpes-de-Haute-Provence, semble tirer son épingle du jeu. Aujourd'hui, elle compte trois médecins généralistes, un pédiatre, deux kinésithérapeutes, un ergothérapeute, deux ostéopathes, un psychologue, un chiropraticien et des infirmiers. "Nous sommes très satisfaits de ce qui a été mis en place", assure la maire, Marion Cozzi. (Merci du compliment.)
Comment cette commune installée sur un territoire ultra-rural, est parvenue à convaincre des professionnels de santé d'exercer sur le territoire ? Pour le comprendre, il faut se tourner vers la mairie qui a facilité, il y a quelques années, l'installation de médecins en rachetant un bâtiment sur la place du Germe. Il a été aménagé dès 2019 pour accueillir des professionnels de santé. "Nous avons été des facilitateurs, à l'écoute des besoins, note la maire. Une commune seule ne peut pas porter un tel projet". Un "loyer attractif" a été proposé aux soignants libéraux désireux de proposer leurs services dans ce nouveau pôle de santé. »
Conclusion : Le village d'Annot dans les Alpes-de-Haute-Provence a réussi à étoffer son offre de soins médicaux en créant un pôle santé et une communauté professionnelle territoriale de santé. Ces initiatives ont attiré de nombreux professionnels de santé, y compris trois médecins généralistes, un pédiatre, et plusieurs autres praticiens. La mairie a certes joué son rôle en facilitant l'installation des médecins grâce à l'achat et l'aménagement d'un bâtiment en 2019, mais bien que ce succès le Maire actuel semble se l’attribuer, on ne peut que souligner que le projet initial date de 2012, impulsé par une équipe précédente qui n'a pas été élue.