POUR ANNOT

Le maire reste le dernier rempart contre la crise. Celui vers qui les populations se tournent et qui doit assurer la cohésion sociale sur son territoire. Cette proximité est partout reconnue comme primordiale et la fonction du maire se professionnalise dans tous les pays. On lui demande des compétences de plus en plus pointues.

Alors que, dans beaucoup de pays européens, le cumul des mandats n’existe plus et que la fonction de maire est reconnue comme étant de premier ordre, il y a encore ce mythe en France qui veut qu’un bon élu local soit aussi titulaire d’autres mandats, voire d’un mandat parlementaire. Des figures comme Bertrand Delanöe à Paris et Martine Aubry à Lille ont choisi de se consacrer uniquement à leur mandat local. Il est regrettable que certains continuent, malheureusement, à considérer le maire comme un élu de second rang.

A la veille du dépôt d'un nouveau projet de loi (début avril) qui se veut une nouvelle étape dans la décentralisation en FRANCE, il serait bien utile d'écouter les maires, tant les maires ruraux, que les maires qui se battent pour leur ville, plus ou moins bien prise en compte au sein de l'intercommunalité, plus ou moins bien lotie en termes de solidarité.

La manifestation de mercredi 26 février dernier à DIGNE a été un grand succès de participation populaire : des habitants, des commerçants et artisans tous mobilisés, malgré la pluie et la neige.

Bravo à toutes et à tous, de vous être ainsi mobilisés, prouvant que la solidarité existe.

Des slogans ("gardez BALLESTER, rendez-nous la route") et de la bonne humeur.

L'exemple de la commune de Céreste dans les Alpes de Haute-Provence, qui ne compte que 1300 âmes, mais fait preuve d'imagination et d'un vrai dynamisme pour se préparer face aux multiples risques auxquelles elle est exposée, est très intéressant.

Risque d'incendie tout d'abord  pour cette commune situé au cœur du Massif du Luberon ; mais également risques technologiques avec le transport de matières dangereuses et la proximité du centre d'étude nucléaire de Cadarache ; risque de mouvement de terrain et risque sismique (la commune est située à 25 kilomètres de Volx qui a connu un séisme de faible intensité en septembre dernier).

Suite au communiqué de presse de la préfète, des perspectives concrètes ont été enfin énoncées lors de la réunion publique de ce soir.

Michel COZZI a présenté les travaux prévus dès ce dimanche, après accord de la préfète :

- construction d'un merlon de protection en limite de la RN202, d'une dizaine de mètres de haut, afin de protéger une route provisoire créée dans le lit du Coulomp ; ce mur sera tapissé de pneus, pour amortir d'éventuels blocs qui dévaleraient la pente

- création d'un coussin de gravier sur le ballast pour amortir d'éventuels blocs qui tomberaient sur la voie

Elus présents : J. BALLESTER, J. FENOUIL,  A. MAZZOLI, A. JORNET

Une soixantaine d’Annotains assistaient à la réunion.

Le maire introduit la réunion. Il a gardé le contact avec le Sous-préfet, mais n’a pas d’autre information. Le député SAUVAN a rencontré le Ministre délégué chargé des Transports, Frédéric CUVILLIER. Le sénateur Claude DOMEIZEL a également écrit au ministre en évoquant les problèmes rencontrés par la population : ordures ménagères, école, approvisionnement, stations de ski. Dans cette lettre, le sénateur estime que, les jours passants, le bilan s’alourdit et qu’il faut débloquer la situation. M. CASTANER, l’autre député du 04 est également intervenu. Enfin, le maire informe l’assemblée que les élèves de Saint-Benoît sont scolarisés à Entrevaux, et donne les horaires du ramassage scolaire.

Un premier courrier, daté du 10 février, attirait l'attention de la préfète sur les difficultés créées par la décision de fermer la RN 202 de manière hermétique.

Cette lettre étant restée sans réponse sur le fond (seul un accusé de réception et de transmission aux services chargés de la sécurité a été reçu), l’association a transmis un second courrier, cette fois-ci sous forme de lettre ouverte, le jeudi 13 février, dans l'après midi.

Présent au titre des élus de la commune : Jean FENOUIL

Une quarantaine d’Annotains étaient présents dont de nombreux membres de l’Association des Citoyens du Canton d’Annot.

Jean FENOUIL fait le point de la situation suite au déraillement du train des Pignes et à l’arrêt de la circulation sur la 202 décidée par la préfète des Alpes-de-Haute-Provence.

Restés sans information depuis l'accident de la rame des chemins de fers de Provence de samedi 8 février dernier, les habitants d'ANNOT se sont massés cet après-midi devant la mairie et ont, finalement, obtenu du maire des explications et un état des lieux, ce lundi 10 février à 15 heures.

C'est donc dans la salle de la mairie, là même où eut lieu la conférence de presse du sous-préfet de CASTELLANE et du procureur de DIGNE, samedi dernier, que les habitants d'ANNOT ont été reçus par le maire, Jean FENOUIL et Antoine JORNET.

En raison du dramatique accident de train survenu à entre SAINT-BENOIT et ANNOT en fin de matinée, la réunion publique de ce jour est annulée

Une nouvelle date sera communiquée prochainement